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Le CONTROLE INTERNE, ou le serpent qui se mord la queue ….
Dans un vaste mouvement de simplification, d’allègement, voir de suppression des contrôles (Cf : Contrôle Financier déconcentré, nouveau code des marchés publics, contrôle hiérarchisé de la dépense…) il en est un qui se porte très bien : le CONTROLE INTERNE !!!
Puisque nos services contrôlent de moins en moins les ordonnateurs, ils s’auto-contrôlent de plus en plus ! …Logique !
S’auto-contrôlent ou s’auto-soupçonnent ?
La « haute administration » doute de ses services, de leurs capacités, de leurs compétences au point de multiplier le recours à leur certification par des organismes extérieurs : ISO-machin, ISO-truc…, pour se rassurer. (Le contrôle interne lui même fera bientôt l’objet d’une certification externe soyons-en sûrs… et la boucle sera bouclée !!! )
Mais le plus grave est que cette suspicion sourde et rampante pèse avant tout sur les agents.
Ils la ressentent chaque jour davantage vis à vis de l’utilité, de la pertinence, de l’intérêt, de la qualité de tâches qu’ils effectuent ou de procédures qu’ils mettent en œuvre consciencieusement et de manière efficace depuis de nombreuses années tout en s’adaptant en permanence aux changements.
Article publié le 20 septembre 2004.