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Action de la CAPEB devant Magenta le 13 septembre 2013

Déclaration de la CGT Finances Publiques d’Ille-et-Vilaine

La CGT Finances Publiques de la DRFIP 35 condamne la forme de l’action annoncée par les entrepreneurs du bâtiment (CAPEB) pour le 13 septembre 2013 devant le centre des finances publiques de Rennes Magenta. Cette action va aboutir à un blocage du centre pour les contribuables, le dernier jour avant l’échéance du 16 septembre, alors que de nombreux usagers sont reçus dans tous les centres des finances publiques quotidiennement et plus particulièrement dans cette période.

Les organisateurs de cette action disent vouloir protester contre le statut d’auto-entrepreneur qui leur ferait une « concurrence déloyale ». Les agents des finances publiques ne sont en rien responsables des politiques mises en œuvre par les gouvernements successifs, tant sur ce point que sur celui de la fiscalité. Ainsi, les artisans et entrepreneurs du bâtiment se trompent d’adversaires en « s’attaquant » aux agents des finances publiques et en pénalisant les usagers et le service public.

Les exonérations de cotisations sociales mises en place par les gouvernements successifs représentent plus de 30 milliards d’euros par an. L’État est en train de distribuer 20 milliards d’euros au titre du crédit d’impôt compétitivité emploi sans aucun contrôle. Les aides de l’État aux entreprises et aux entrepreneurs, nombreuses et sous différentes formes (y compris par la création du statut d’auto-entrepreneur décrié par la CAPEB), n’ont cessé d’augmenter, sans rien changer aux difficultés que subit la grande majorité de la population. Les cotisations sociales permettent à la population de se soigner, aux familles d’élever leurs enfants et aux anciens de vivre dignement. Diminuer les cotisations c’est diminuer les prestations.

La question principale est aujourd’hui celle du partage des richesses. Ce partage, de plus en plus inégalitaire, ne profite qu’à une infime minorité de grandes entreprises et de grosses fortunes, ces grandes entreprises qui échappent à l’impôt par tous les moyens et pressurent leurs sous-traitants pour augmenter leur marge.

C’est en imposant un autre partage des richesses, une protection sociale de haut niveau et des salaires qui permettent de vivre dignement, sans exclusive, que l’on pourra sortir de la crise.

Rennes, le 12 septembre 2013

Article publié le 12 septembre 2013.


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