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Vous avez dit dialogue social ?
Une fois de plus, la direction nous fait la brillante démonstration de sa conception du dialogue social : c’est par une information mise en ligne sur Ulysse35 le 16 décembre que nous apprenons que le directeur général adjoint, Vincent MAZAURIC, est venu à Rennes le 6 novembre !
Il a visité à cette occasion le centre d’encaissement des amendes et a rencontré les chefs des SIP de Rennes Magenta.
La CGT s’est insurgée d’apprendre ainsi cette visite d’un directeur, tant pour la forme que le fond, et l’a exprimé avec fermeté au chef du pôle pilotage et ressources de la DRFIP.
Sur la forme :
– l’apprendre le jour de l’action menée avec les agents pour dénoncer les suppressions et vacances d’emplois, les conditions de travail et l’absence de dialogue...
– l’apprendre par hasard en consultant l’intranet local...
Sur le fond :
– constater que les organisations syndicales représentatives du personnel sont tenues sciemment à l’écart de la visite du sous-directeur...
La direction locale s’est défendue de toute responsabilité dans cette affaire : c’est la direction générale qui aurait exigé une totale discrétion sur cette visite du sous-directeur, qui n’aurait été apprise que 2 jours avant ! Dont acte... pour autant cela ne suffira pas à calmer notre colère !
Quelle motivation de la part du sous-directeur MAZAURIC pour ce secret ?
C’est pour le moins méprisant pour les personnels et leurs représentants que venir ainsi en catimini, sans daigner les informer de sa présence.
C’est pour le moins méprisant pour le dialogue social que de s’affranchir ainsi d’une rencontre avec les organisations syndicales.
- Craignait-il de se faire arracher sa chemise ?
- Craignait-il que la CGT lui rappelle ses promesses faites aux agents du CGSR lors d’une précédente visite ? (promesses pas tenues).
- Craignait-il d’être interpellé vivement sur les vacances d’emplois, les suppressions d’emplois, les fermetures de trésoreries, les restructurations, les conditions de travail ?
...à part la chemise, il est vrai qu’il aurait certainement eu droit à tout ça de la part de la CGT... mais c’est son rôle de répondre aux agents et leurs représentants.
Il avait sans doute mieux à faire que d’assumer devant les représentants du personnel les conséquences de sa politique sur les conditions de travail des agents de la DRFIP 35...
Article publié le 18 décembre 2015.