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Tract national : Centres d’encaissement : une lutte payante.

Du mois de mai au mois d’octobre, les collègues des 4 centres d’encaissements situés à Rennes, Lille et Créteil ont mené une lutte exemplaire.

Ces services de la DGFiP sont chargés de l’encaissement des paiements par chèques et par TIP des impôts, produits locaux et amendes. Depuis cette année, les encaissements des chèques des clients CDC (caisse des dépôts et consignations) et DFT (dépôts de fonds Trésor) ont été ajoutés à leurs missions. Pour ce faire, les collègues travaillent dans un cadre industriel, sur machine, avec des tâches spécialisées et répétitives, dans un environnement bruyant.

Parmi les 4 centres d’encaissement, deux sont situés à Rennes : le CER et le CEA, ce dernier étant spécialisé dans l’encaissement des amendes. Les centres de Créteil et de Lille (respectivement CEC et CEL) comptent en leur sein des sous services appelés STC, chargés de l’encaissement des chèques CDC et DFT.

Un contentieux vieux de 6 ans

A l’origine du conflit, la non revalorisation de la prime spécifique des centres d’encaissement, dite « prime industrielle ». Cette dernière n’a pas été revalorisée depuis 2007, date du dernier mouvement de grèves des centres d’encaissement. A l’issue de ce conflit, la Direction Générale avait pris l’engagement devant les organisations syndicales représentatives de réévaluer cette prime, alors que des augmentations de charges étaient prévues.

L’activité a depuis évolué à la hausse : nuisances sonores, travail sur machines, poussière, alertes poudre. Avec des conditions de travail extrêmement particulières, leur régime indemnitaire spécifique est pleinement légitime. Depuis 2007, de nouveaux produits sont encaissés, augmentant le nombre de plis à traiter et venant complexifier le travail.

L’organisation des collègues avec la CGT

Au mois d’avril, les collègues des centres d’encaissement de Rennes se sont adressés à la CGT Finances Publiques pour que leur revendication de revalorisation de la prime soit portée à la Direction Générale. Les militants CGT, ont alors réuni les collègues des 4 centres en assemblées générales (AG) dans le cadre d’heures mensuelles d’information. Ensemble, les premières interpellations nationales et locales ont été organisées, ainsi que les premières mobilisations locales (horaires minimum et une journée de grève à Lille le 15 mai).

Une réunion nationale des délégués des centres s’est tenue le mardi 4 juin au siège de la CGT Finances Publiques. Cette rencontre a permis de formaliser une plate-forme revendicative en trois points, d’élaborer la pétition nationale des centres d’encaissement (massivement signée) et d’envisager les suites de la mobilisation à l’occasion de l’échéance de septembre. Ainsi, les agents des centres se sont regroupés sur la base des revendications suivantes :

 augmentation de leur prime de 170 à 260 euros ;
 le rattrapage de 2008 à 2013 ;
 la revalorisation annuelle.

la suite à télécharger

à lire également : Enquête et espaces d’expression dans les centres d’encaissement - Attention Danger !

Article publié le 18 décembre 2013.


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