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Les "grands capitaines d’industrie" sont des gens étonnants.

Les "grands capitaines d’industrie" sont des gens étonnants.

Toujours prêts à sacrifier de l’ouvrier(e) quand il s’agit d’accélérer le "changement", d’inventer la "modernité".

Mais ils ont aussi un don de l’anticipation extraordinaire pour ne jamais sacrifier leurs petits avantages.

Tiens, le licencieur d’Airbus, qui ferme à Bordeaux et au Havre.
Sûr qu’il pousse au véritable changement les salariés d’EADS et de ses filiales.

C’est moderne ça, la vie en danger... Laurence Parisot l’a démontré.

Mais qu’il s’agisse des pepettes douillettement endormies dans les "stock options" ou les "actions"... les précariser : certainement pas ! Les vendre à temps, voilà de la saine gestion. Les vendre avant que d’autres apprennent ce qui met au risque l’entreprise capitaliste.

Car la concurrence, nos chers capitaines l’aiment pour les ouvriers (ça fait baisser les salaires), pour les élus (ça permet de négocier deux fois les subventions) ou pour les discours (c’est plus jouissif que la rente, plus "moderne").

Mais qu’il s’agisse d’eux... avoir des concurrents, du "risque"... et puis quoi encore ?
Rien de tel que de bénéficier de sa fonction, de ses informations pour gérer son capital pépère. Surtout quand c’est le capital de son père...

Et quand on se fait pincer les doigts dans le pot de confiture, il suffit de plaider comme notre Arnaud Lagardère qu’on ne savait pas, qu’un grand capitaine ne peut tout de même pas, en plus, suivre ce qui se passe dans ses entreprises.

Non, la main sur le coeur, toutes ces petites gens ont négocié au tarif fort leurs actions, celles de leurs enfants, leur héritage... en toute honnêteté !!! Trois mois avant l’annonce qui précipite les cours.

Ce sont les sauvages du capitalisme. Jamais assez ! Toujours croquer autour de soi, boire au delà de la soif, et en plus avoir les grands des médias avec soi (le pardon, en raison des services rendus, et pour la page de pub vous voyez avec mon collègue) et les grands de la politique (les lois doivent bien aider l’économie, leur économie, leurs richesses...)

Quand donc aurons-nous un monde dans lequel l’image et le pouvoir nous montreront la valeur et l’intérêt de ce que font les infirmières, les instit, les pompiers, les
éducateurs, les .... ceux qui font réellement tenir le monde.

Au lieu de ça nous avons les turpitudes, les mensonges, la honte jamais bue de nos "capitaines d’industrie", qui osent nous dire pour leur défense qu’ils ne savent pas ce qui se passe dans leurs entreprises. Ca craint vraiment...

Article publié le 19 juin 2006.


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