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Appel aux meurtres des fonctionnaires

UN APPEL AU MEURTRE DES FONCTIONNAIRES

Il se nomme Claude LAMIRAND. Après s’être engagé aux côtés d’Alain MADELIN -dans démocratie libérale- pour la
campagne présidentielle, puis à l’UMP pour participer à la campagne de CHIRAC, il crée « Action Libérale » dont il est le président. (source : dossiersdunet.com) ;
Voilà pour ce qui est de la présentation de cet individu que tout conduit à qualifier de sinistre.

En parcourant rapidement son « oeuvre » on y découvre que rien de ce qui relève de la droite la plus extrême ne lui est étranger ; sans développer c’est lui qui -par exemple- caractérise le droit de grève comme étant « un coup d’état permanent » (Mars 2004).

Il vient de franchir une nouvelle étape dans son éditorial du 15 Septembre 2005 (sur le site de son organisation) avec un véritable appel au meurtre des fonctionnaires.

Sous un titre qui ne laisse aucune place à l’ambiguïté, « L’ ELIMINATION PHYSIQUE D’UN FONCTIONNAIRE », il déverse toute sa haine. et s’évertue à « légitimer » le meurtre d’un fonctionnaire (traité, entre autres, de « raclure ») en martelant « Ce n’est pas vrai que s’ils ne nous faisaient pas chier, ils ne prendraient pas de balles » (passons sur la syntaxe) puisque si on est « harcelé » on « utilise, comme c’est normal, les armes à feu ou blanches ».

Et d’enfoncer le clou :« De quel autre moyen que la violence et l’exécution du fonctionnaire en question
dispose un homme libre ? »

Ces propos fascistes ne sont pas ceux d’un « Dupont la joie » mais bien de quelqu’un qui se réclame d’un engagement ultra-libéral, qui a pignon sur rue (et sur
le Web) et qui est connu des partis politiques
libéraux.

Tout cela rappelle (et d’ailleurs n’est ce pas directement lié ?) ceux que nous avions dénoncés comme ayant armé la main de celui qui a abattu deux inspecteurs
du travail en Dordogne.

Nous ne laisserons pas faire ! Le ministre, la justice,ne peuvent laisser circuler sans réagir, en toute impunité, de tels appels. Ils doivent prendre leurs
responsabilités. Nous, nous prendrons les notres.

Parce que oui, « LE VENTRE EST ENCORE FECOND D’OU EST SORTIE LA BETE IMMONDE
 » (Brecht).


L’Union Générale des Fédérations de Fonctionnaires CGT vient de saisir le Procureur de la République, ainsi que le Ministre de la Fonction Publique qui, en application du statut général, doit assurer la protection des personnels.

Article publié le 29 décembre 2005.


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