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Grève du 29 janvier : la presse en parle

La mobilisation du 29 janvier bénéficie du soutien de l’opinion

Alors même que la mobilisation de jeudi s’annonce massive, elle est aussi populaire si l’on en juge deux sondages . 69% des Français la soutiennent ou "ont de la sympathie" pour elle, selon CSA pour Le Parisien/Aujourd’hui en France, tandis 75% la trouvent "justifiée", selon un sondage Ifop pour Sud-Ouest.

et même le Figaro !

« Jeudi noir » en perspective le 29 janvier



Les syndicats comme l’Elysée prévoient un mouvement très suivi. Les transports, l’Education nationale, les hôpitaux devraient être, entre autres, concernés.

- Tout le monde s’accorde à le dire : la mobilisation nationale de jeudi sera un succès. « Il y aura énormément de monde », pronostique Bernard Thibault, le secrétaire général de la CGT, l’une des huit organisations syndicales qui appellent le 29 janvier les Français à descendre dans la rue et à cesser le travail pour réclamer des mesures en faveur de l’emploi et des salaires. « C’est une journée qui se prépare avec un nombre d’appels à des arrêts de travail, dans des entreprises privées comme publiques, sans égal depuis très longtemps. » Son de cloche identique à l’ ??lysée, où l’on prédit une mobilisation « très forte parce qu’unique et parce qu’elle permettra aux Français de faire échapper la vapeur », estime un conseiller du chef de l’ ??tat. Ce sentiment est confirmé par un sondage publié hier dans Le Parisien/Aujourd’hui en France : sept Français sur dix déclarent « soutenir » ou « avoir de la sympathie » pour la mobilisation de jeudi.

- Quoi qu’il en soit, c’est un « jeudi noir » auquel les Français s’apprêtent à faire face. Les services publics, entreprises ou professions touchés par un appel à la grève ressemblent à une « liste à la Prévert » qui ne cesse de grossir : la SNCF, la RATP, transports urbains, La Poste, France Télécom, l’ ??ducation nationale, EDF, Radio France, les fonctionnaires dans leur ensemble, les hôpitaux, GDF Suez, la construction navale, Pôle emploi, les aéroports, France Télévisions, la Banque de France, les banques, les magistrats, les constructeurs automobiles… Sans compter les retraités ou les chômeurs qui veulent aussi en découdre avec le gouvernement. Même les salariés d’Euronext, l’opérateur de la Bourse de Paris, sont appelés à cesser le travail, comme les salariés des remontées mécaniques dans les stations de sport d’hiver ou les pilotes d’hélicoptère, c’est dire !

- Nicolas Sarkozy a eu beau ­faire samedi devant l’UMP les yeux doux aux « travailleurs », abandonnés, selon lui, par le Parti socialiste, et son nouveau général en chef, Xavier Bertrand, insister sur le côté « populaire » du parti présidentiel, la mobilisation sera massive.

- « Des mesures urgentes »

- Brice Hortefeux, le nouveau ministre du Travail, ne pouvait rêver pire baptême du feu pour célébrer son intronisation comme chef des relations sociales. Sa promesse, la semaine dernière, d’apporter les « ajustements utiles » au service minimum dans les transports a été interprétée par les syndicats comme une nouvelle atteinte au droit de grève et a ajouté à la tension ambiante.

- Préparée et annoncée de longue date, cette journée de mobilisation vise à faire plier le gouvernement, accusé par les huit centrales syndicales à l’origine de cette mobilisation, de ne pas faire assez actuellement pour les Français. « Alors qu’ils n’en sont en rien responsables, les salariés, demandeurs d’emploi et retraités sont les premières victimes de cette crise », ont ainsi justifié début janvier, dans une déclaration commune, la CFDT, la CGT, la CFE-CGC, FO, la CFTC alliées de circonstance de la FSU, des Solidaires (SUD) et de l’Unsa. Et les « huit » de réclamer des « mesures urgentes » pour surmonter la crise : conditionner les aides publiques à des « contreparties en matière d’emploi », lier les allégements de cotisations sociales « à la conclusion d’accords salariaux », renoncer aux 30 000 suppressions de postes dans la fonction publique, relancer la consommation « en ciblant les revenus les plus modestes ».

- Cerise sur le gâteau, les syndicats demandent au gouvernement de « mettre un terme à la spéculation, aux paradis fiscaux, à l’opacité du système financier international et encadrer les mouvements de capitaux. »

- Les syndicats ont aussi à cœur de donner « une leçon » à Nicolas Sarkozy qui avait ironisé, il y a un an, que plus personne en France ne se rendait compte quand il y avait une grève. Cette mobilisation ne sera d’ailleurs pas unique. Ses organisateurs ont prévu de se retrouver le 2 février pour décider de la suite à lui donner.

- Marc Landré pour le Figaro


Le 29 janvier 2009

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Article publié le 26 janvier 2009.


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